750 grammes
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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 12:47

Les excès des plus visibles des Bordeaux ont eu de nombreuses conséquences.

A mon avis, la folie qui touche la vente des plus grands beaujolais n'est surement pas sans relation. Surement dépités, beaucoup de critiques américains ont été déguster ces vins merveilleux (quand ils sont produits sur de grands terroirs, de façon respectueuse.) qu'ils boudaient généralement. Et ils ont beaucoup aimé. Les notes de plus de 90/100 ont fusé, pour des vins dont le prix moyen avoisine les 10 euros (oui, oui, pour les plus belles cuvées qui vont rarement au delà de 20 euros). L'engagement de nombreux grands de Bourgogne (Louis Jadot, au chateau des Jacques, la famille Labruyère possédant Jacques Prieur, la famille Henriot qui possède Bouchard père et fils) a surement aussi attiré le regard de ces prescripteurs d'opinion. De même, l'arrivée de jeunes (dans le vin) comme le clos de MEZ ou le domaine Jules Desjourneys est un autre bon signe car il s'agit de passionnés chevronnés qui investissent tout dans cette région en y croyant dur comme fer. Et c'est tant mieux, car ces vins ont une tout autre allure que les beaujolais nouveau, vache à lait de jadis, et maintenant boulet en terme de crédibilité quand il s'agit de montrer ce que les plus beaux terroirs savent faire dans des mains expertes.

Cette petite réflexion m'est inspirée par le pillage littéral des beaujolais survenu ces derniers jours sur cave privée, les quantités disparues l'étant quelque soit le millésime.

Une bien bonne nouvelle pour la région, moins bonne pour les amateurs.

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 03:46

  Le système bourguignon de classement des vins est un peu compliqué. Il comporte certains raffinements  que seuls les passionnés connaissent.

 

Diapositive1

 

Certains premiers crus méritent un classement dans la catégorie supérieure, soit parce qu'ils ont été oubliés initialement, soit parce que les propriétaires ne voulaient pas ce changement craignant l'imposition et les difficultés de transmission qui  découlent de l'augmentation de la valeur. ce sont les syndicats de village qui ont en effet proposé à partir des années 30 ceux qu'ils estimaient être leurs meilleurs terroirs. A la question, tous ces terroirs se valent ils, on doit clairement répondre non. Le potentiel des différents terroirs de Corton est très clairement inférieur pour certaines parcelles par rapport à d'autres. Mais ce classement a parfois été un compromis entre les viticulteurs présents à l'époque dans le syndicat du village. Beaucoup voulaient que leur parcelle soit reconnue elle aussi, alors...

  Pour les premiers crus rouges, personnes ne contesterait l'ascension en grand cru du clos Saint Jacques à Gevrey, des Saint Georges à Nuits ou des Amoureuses à Chambolle. Certains crus ont été oubliés: de petites parcelles de Gaudichots n'ont pas été déclarées, alors que celles ci constituent la large majorité de La Tache. C'est aussi le cas de la dents de chien à Chassagne qui a presque intégralement été intégrée dans le Montrachet.

  Un autre cas de figure existe: pour équilibrer le nombre de grands crus entre deux villages voisins mais néanmoins concurrents, un nombre identique de grands crus a été éxigé pour que le projet ne soit pas annulé par vote contre. C'est le cas des blanchots batard montrachet qui n'ont pourtant jamais vu d'autre jour que l'appellation premier cru les blanchots (en parler à Ruddy).

 

Plus basiquement, certains premiers crus sont des parcelles particulièrement bien placées, même si personne ne songeraient à les faire changer de catégories. D'autres le sont moins..

Ce soir nus dégusterons pour notre cinquième anniversaire, cinq vins issus de quatre domaines: 2 légendaires Bruno Clair et d'Angerville. Ils nous donneront deux premiers de haute volée, un des tous meilleurs de leur commune.

 

Diapositive1-copie-1

 

Le savigny la dominode est un vin de vignes centenaires. Bruno Clair sépare les autres vignes pour constituer un Savigny premier cru, tellement elles donnent un vin à part, puissant, minéral. Le clos saint Jacques est un des vins de rêve en Bourgogne. Quelques ares domaines en font un qui transcende encore les limites (Bruno Clair, Rousseau et Sylvie Esmonin). Le clos des ducs est une exposition parfaite à Volnay. Il associe équilibre, minéralité et élégance, la qualité qu'on recherche le plus dans cette commune, même si certaines parcelles sont surtout puissantes voire austères (clos des chênes par exemple). Le domaine a été dirigé par un des pionniers de la mise en bouteille, connu pour sa grande honnêteté, le marquis d'Angerville.

 

 

 

 

Le domaine Faiveley faisait des vins de grande tradition, de longue garde nécessaire. Nous dégusterons leur Damodes, qui est un Nuits situé du côté Vosne romanée, pas loin de la Tache. Beau patrimoine! Il ne se trouve pas loin du deuxième vin, en provenance du domaine de Régis Forey, connu seulement des happy few de cette zone. Il a été pendant longtemps l'accoucheur de la Romanée et des reignots dont nous avons tant apprécié la verticale. Cette parcelle devrait être intégrée dans la Tache, tant mieux pour nous..

 

 

PN

 

L'année 1996 est froide et de longue garde, de celle qui vous accompagnent toute une vie sans faiblir. Structure acide, avec un corps présent et du muscle. Les parfums viennent avec l'âge. Gare à celui qui veut les boire trop tôt: fermeture, y a rien à voir! Nous devrions commencer à arriver au bon moment pour célébrer le début d'un beau règne...

 

Le résultat des courses, une dégustation appréciée.

- Le damodes était mauvais, sans le génie attendu du terroir.

- Le Savigny la dominode était absolument parfait avec des goûts prononcés de chocolat. La limitation en terme de finesse vient du terroir.

- Le clos des ducs était encore dans une phase acide et avait pour l'instant du mal à rivaliser avec les deux suivants.

- Les gaudichots montrait un terroir de grande classe avec une finesse et une longueur magnifique. Deux notes d'inquiétudes, cependant: un côté un peu asséchant en fin de bouche et un élevage encore sensible.

- le clos saint jacques: un muscle élégant, qui a évoqué à certains d'entre nous la Turque. Une merveille qui a fait dire à certains que cela rentrait dans leur panthéon vinique.

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 08:19

Qui connait le chignin bergeron, la roussette, le persan, la jacquère, le gringet voire la mondeuse?

Tous ces vins ne coutent pas très chers, et c'est tant mieux dans cette folie des prix (qui va retomber, n'en doutons pas). Le vignoble de savoie est très morcelé, mais les paysages grandioses facilitent le mouvement.

Saviez vous qu'il y avait du chassselas en France ? Aubord du lac Léman, comme en Suisse, (mais aussi à Pouilly sur Loire) dans l'appelation Crépy et vin de Savoie Ripaille. Ce dernier chateau, avec une authentique antériorité historique, était l'une des demeures du pape Amédée VIII, héritier des comtes de Savoie. En bord de lac sur des graves, sont plantés 20 Ha de chasselas (+ 2 de pinot noir, à oublier conseil aux amoureux des Lambrays), rendant de ce cépage un vin étonnamment minéral et assez long. Pas facile à trouver, sauf que le site du chateau permet l'achat : 6.1 euros!! par quille, de quoi se sustenter pour un prix très raisonnable.

Le gringet n'existe plus que sur quelques hectares tout près d'Anemasse et un jet de pierre de Genève. Le domaine Belluard produit le meilleur.

Le persan, commence à être lui aussi replanté, mais seuls quelques hectares subsistaient il y a peu. La famille Grisard en produit le meilleur représentant.

La jacquère, cépage à l'acidité mordante, est au mieux à Marestel chez Dupasquier, comme la roussette. Ces vins ne coutent pas très cher et se retrouvent chez les cavistes malins, soignant leurs allocations qui ne manqueront pas de venir, quand le travail de deuil et de connaissance des amateurs des "grandes régions" poussés ailleurs par les prix, se fera. Là, comme chez certains comme Trosset et Magnin, rois de le mondeuse, le contingentement est inévitable (il suffit de savoir à quelle date seront sortis les vins du millésime).

Gilles Berlioz fournit des chignin Bergeron de toute beauté. Cela dit, difficiles à trouver...

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 11:41

Apparemment, pas de grande baisse de niveau de stock des primeurs de Bordeaux 2010 chez les négociants. Je reçois email sur email destinés à ce que les acheteurs traditionnels n'oublient pas. Je regarde les disponibilités chez les marchands habituels, et je ne vois pas d'épuisement loin de là alors que nous n'avons à peu près pas changé de tranche. Bien entendu, cela n'a pas valeur scientifique car on ne connait le stock précis que chez chateauonline que je me dois de féliciter pour cette transparence: tous devraient l'appliquer. La campagne volontairement retardée et orchestrée pour essayer d'attendre vinexpo Hong Kong et dérouler les effets d'annonce avec des prix de plus en plus spectaculaires, nous a fait arriver en plein coeur des vacances, ce qui a pour effet de couper encore plus ces vins de leur marché historique. Pourtant, nous sommes toujours en première tranche qui d'après ce qui se dit n'avait pas été trés généreux en volumes offerts. (but: appâter par l'affolement en constatant l'épuisement rapide d'un nombre croissant de marques) : en fait, seules quelques  rares marques sont parties immédiatement dans la panique (ils sont très rares, allez y vite car vous allez manquer ce millésime historique lisait on partout..), les poissons affolés n'ayant mordu qu'avec "discernement" (entre guillemets vus les prix).

A ce rythme là, c'est le pêcheur qui risque de mourir, car l'immobilisation d'un millésime très cher alors que les trésoreries ne sont pas au mieux après 2007 et 2008, risque de leur coûter leur peau. Il va falloir que ceux qui ont des difficultés prévisibles aient l'intelligence  et le courage de refuser (avec toutes les conséquences que cela implique pour les années futures) les tranches qui suivent, ou que les propriétaires aient l'intelligence de ménager leur partenaires en baissant le prix des tranches suivantes de la pluspart des vins qui ne sont pas bien parti, ce qui ne s'est jamais vu. Ou ne proposent pas de deuxième tranche, laissant souffler les négociants, tout en encavant ce millésime du siècle pour le distiller au fur et à mesure dans le futur à prix d'or. Eux n'ont pas de problème de trésorerie, s'ils n'ont pas engagé des dépenses somptuaires..

Au total, après l'épisode un, la bulle qui continue à se mettre en place et risque d'exploser faisant des morts quand les trésoreries seront exsangues. Beaucoup d'amateurs français le pensent et le souhaitent, car c'est généralement la grande distribution qui joue le rôle du charognard, avec pour consommateur final le client des hypers qui récupèrent le bouteilles à prix bradés..

Une petite vengeance en quelques sorte..

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 13:20

Réunis autour d'une cote de boeuf et les poissons de Sylvie et Denis, nous avons tiré quelques munitions fort agréables.

 

Puligny les caillerets de Montille 2004: fin, minéral, droit, long avec une légère impression de sucrosité au carfage prolongé.

 

Chevalier Montrachet Olivier Leflaive 1995: aussi très beau, avec plus de gras apporté par le botritys. Une belle longueur mais pas immense, mais une minéralité persistante. Très beau.

 

Chateau Clerc Milon 1982: des parfums qui tiennent encore. Joli, mais à mon gout, pas la droiture de Bordeaux comme..

 

Chateau Palmer 1982: droit et parfumé, mais pas d'une grande longueur. Pas apprécié de tous.

 

Gewurztraminer SGN Trimbach 1989: la classe, fin, parfums de rose, de litchi, de coing, avec une longueur et une finesse des plus appréciables.

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 21:56

WS

 

L'arrogant critique en chef du Wine Spectator dans Mondovino qui pissait sur notre pays, et vivait à demeure en Italie chez Ferragamo (cave garnie comprise et il avait la malhonnêteté de noter son vin, de taper sur notre industrie du luxe alors qu'il émargeait chez les concurrents) a été fichu à la porte !! Plus encore, le propriétaire du journal a immédiatement changé les règles de dégustation du plus grand journal sur le vin au monde!! Aux italiens malhonnêtes (beaucoup ne le sont pas, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) de chercher maintenant à être promus par d'autres moyens que ce qu'il y a dans la bouteille, on ne peut plus prénoter le vin.

Ce monsieur a fout de même fait ce qu'on attendait de lui, cad faire émerger cette nouvelle région du vin autour des supertoscans, alors qu'aucun produit de la treille n'était jamais sorti d'ici) et créer beaucoup de richesse.

 

Ce que cache ce départ inattendu sera surement connu dans le futur, mais le revirement total du magazine apporte surement quelques débuts d'explications.

 

Adieu l'artiste et au plaisir de ne jamais te relire..

 

PS: Ne passes pas par chez nous, on te dira ce qu'on pense des gens coachés, usant de leur influence de façon malhonnête au service de gens chez qui on émarge, au mépris de l'éthique minimale du journaliste et susceptible de rendre honteux les professionnels qui risquent leur vie au quotidien dans les pays dangereux (et ce quelques soient tes qualités professionnelles par ailleurs).

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 15:06

Une dégustation du grand jury européen. Les buveurs d'étiquette devraient bien regarder jusqu'au bout des 9 minutes ce petit reportage sur une dégustation à l'aveugle de bordeaux 2001. De grands dégustateurs, visiblement hébétés par ce qu'ils ont sorti. C'est ici et ça va alléger votre porte monnaie... Plus besoin de payer 1000 euros la bouteille pour vous sustenter. Il y a mieux et 100 fois moins cher.

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 12:44

Plein de vins peuvent être choisis, certains à des prix angéliques. Malgré des volumes limités, ils sont moins chers que les cinquante du Bordeaux délirants, et surtout, ils n'ont pas augmenté et ne vous laissent pas un gout amer dans la bouche. La Bourgogne, le Rhone, l'Alsace, le Beaujolais, la Loire ont fait un très beau millésime et n'ont pas augmenté . Une petite comparaison, alors qu'il s'agit d'un très grand millésime, les hermitage pavillon et l'ermite de Chapoutier sont à 140 et 170 HT. C'est cher, mais comparez aux 1er GCC du médoc... Le volume et les coûts de revient ne sont pas tout à fait les mêmes...

 

Chez Lavinia, on trouvera:

 

 - Chanson

       Beaune clos des fèves 1er cru     25.9 HT

       Savigny les beaune Dominode 1er cru   15.8 HT

       Savigny les hauts marconnets 1er cru blc   11 HT

 

 - Louis Jadot

       Beaune clos des couchereaux 1er cru 22.2 HT

       Savigny clos des guettes   19.9 HT

       Savigny clos des guettes blc 1er cru   20.5 HT

       Volnay clos des chênes   36.5 HT

 

- Laroche

       Chablis GC les blanchots  28.45 HT

                              les clos   35.5 HT

 

Chez Vitis Epicuria

 

 - Faiveley

       Chablis GC les preuses   31.4 HT

       Chablis GC les clos   34.5 HT

 

 - Domaine Huet à Vouvray

       Le haut lieu   10.7 HT       moelleux    14.7 HT   1ere trie    26.7 HT

       Le clos du bourg   11.3 Ht      1ere trie  26.7 HT

 

- Chapoutier

       Crozes Hermitage les varonniers  25 HT

       Saint Joseph les granits   rouge   27 HT  

 

- Tardieu Laurent 

       Hermitage  41.5 HT 

       Chateauneuf du pape cuvée spéciale   27.7 HT    et vieilles vignes    27.7 HT

       Saint Peray   11.7 HT

 

- Domaine Georges Vernay

       les terrasses de l'empire  28.5 HT

 

Avouez qu'il y a de quoi se sustenter !!

 

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 13:25

Eh bien, voici un remède: des bourgognes. Pas d'augmentation de prix et accessibilité. Vous achèterez les bordeaux (des 50 mal élevés) quand les maisons se seront effondrées et que ce sera bradé:

 

Chez Guy Jeunemaitre (netvin.com)

 

- Long Depaquit GC à chablis

      les bougros    22 HT     

      les vaudésirs   26 HT

      les clos    27.5 HT

 

- Albert Bichot

      pommard les rugiens 1er cru   31.5 HT

      Corton clos des maréchaudes  33 HT

 

 

- Bouchard père et fils

      Savigny les beaunes les lavières 1er cru  15.5 HT

      Beaune Teurons 1er cru   16.9 HT

      Beaune clos saint landry blc  1er cru   22.5 HT

      Volnay caillerets 1er cru   32.5 HT

      Pommard Rugiens 1er cru   34.5 HT

      Meursault genevrières 1er cru  36.5 HT

      Meursault perrières   37.5 HT

 

- Chantal Lescure les volnay, pommard 1 er cru et nuits entre 18 et 26 HT   

 

- Faiveley 

     Beaune clos de l'écu 1er cru   25.2 HT

                    clos du roy  1er cru   15.9 HT  

     Meursault Blagny 1er cru   29 HT

     Gevrey chambertin  Caeztiers 1er cru  36.9 HT

 

- Domaine Rapet

      Pernand Vergelesses sous frétilles 1er cru   21.6 HT (si près du corton charlemagne)

      Pernand Vergelesses les vergelesses 1er cru    20.2 HT  la grande finesse     

 

- Louis Jadot

      Savigny les beaune la dominode 1er cru   18 HT

      Pernand Vergelesses clos de la croix de pierre 1er cru blc   19.8 HT

 

- Joseph Drouhin

      Chassagne Montrachet marquis de Laguiche (un morgeot 1er cru non revendiqué) 39 HT

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 12:16

Cote du Py

                                               (copyright un blog juste comme ça)

 

2009 sera une très grande année en Beaujolais. Pourquoi ne pas oublier ces océans de mauvais vins amenés par le beaujolais primeur pour essayer les crus des vignerons qui travaillent bien. Un grand vin de Beaujolais à 30 ans est souvent pris à l'aveugle pour un grand cru de Bourgogne, on en a fait l'expérience, et le web fourmille d'expériences identiques. Quoi, trente ans? oui, cela peut même vieillir encore davantage dans les grands terroirs et grands millésimes. Et 2009 en est un sacré !

 

Et les prix, en voici quelques exemples:

 

JM Burgaud ici

Morgon Cote du Py reserve 10 TTC

Morgon Cote du Py James 17 TTC

Morgon javernières 14 TTC

 

Louis Jadot

Morgon cote du py 15 HT ici

Moulin à Vent clos du grand Carquelin 15.3 HT ici

Moulin à Vent clos de Rochegrès 16.72 HT ici

 

Clos de la roilette Fleurie mise tardive 10.9 TTC ici

 

un peu de 2005 (très grand, équivalent à 2009)

 

Dom Jean Georges Chénas 2005 7.6 TTC  ici

 

Pressez vous, beaucoup le savent, et les frustrations d'achat liées aux prix stratosphériques des primeurs 2009 des 50 "grands" Bordeaux  risquent de se reporter en partie sur ces vins qui représentent l'élite de leur région.

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